A la Maison de l’aqueduc, 69 route de la Libération à Sainte-Foy-lès-Lyon. Réservation obligatoire au 06 80 16 01 84. Pensez à vous inscrire !
Présentation de l’aqueduc romain de la Brévenne par Henri Bougnol de L’Araire.
Par sa longueur de 70 km, il se place au dixième rang des aqueducs antiques. Il comptait deux longues lignes d’arches, qui ont intégralement disparu, et un grand siphon qui n’a laissé que deux ruines apparentes. Si des vestiges ont été repérés en plus de soixante sites, ce sont, à quelques exceptions près, ceux du canal enterré, et ils sont dispersés, perdus dans la montagne, dans les bois ou en pleine campagne. L’aqueduc s’alimentait aux sources, nombreuses et abondantes, du vallon d’Orjolle, en bas d’Aveize, à 630 m d’altitude, à 3 km de Sainte-Foy-l’Argentière. Le canal suit la vallée de la Brévenne, en direction du nord-est, à mi-hauteur du versant occidental des Monts du Lyonnais, traverse entre autres les communes de St Genis L’Argentière, Duerne, Montromant et Courzieu où le relief tourmenté a entraîné de multiples sinuosités du tracé du canal. A Lentilly, contournant un dernier sommet, il s’oriente en direction de la Tour-de-Salvagny et Dardilly. Il traverse Ecully et Tassin en siphon et arrive à Lyon, par Saint-Irénée et Trion, vers Saint-Just et les Minimes à 283 m d’altitude.